Le robusta vietnamien a fait progresser la qualité des cafés.
Depuis le pic historique de 2011, les prix de l’arabica ont chuté de 60 %, ceux du robusta de 35 %. La production de café excède la demande pour la 4ème année consécutive.
Mise à jour le 25/2/2014 : Le Brésil, premier exportateur mondial d’arabica, attendait fin 2013 la plus grosse récolte de son histoire. Les caféiers étaient en fleurs et les pluies laissaient espérer une belle récolte – au moins 38 millions de sacs d’arabica en 2014, contre 36 en 2013. Mais en réalité la sécheresse qui sévit depuis le début de l’année 2014 fait planer un sérieux doute qui fait remonter les cours en février 2014 . « Le Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café, surtout d’arabica, a connu depuis le début de l’année son niveau de pluviométrie le plus bas depuis des décennies. Ce temps exceptionnellement sec intervient à un moment crucial du développement des fruits des caféiers, pouvant notamment les faire tomber prématurément alors que la récolte doit intervenir à partir d’avril/mai », apprend on chez nos confrères belges.
La Colombie affiche aussi de bonnes espérances pour son arabica avec une prévision de 30 % .
Le Vietnam monte encore en puissance et espère récolter 28 millions de sacs de robusta, 17 % de plus qu’en 2013.
Source : Les Echos 25/9/2013 et Le vif.be du 21/2/2014
Le cours de l’arabica côté à New York a ainsi atteint jeudi son niveau le plus élevé depuis début octobre 2012 à 177,50 cents la livre tandis que le prix du robusta échangé à Londres a marqué ce jour-là un plus haut depuis dix mois, à 2.019 dollars la tonne. « C’est toujours la crainte d’une moindre récolte au Brésil qui pousse les prix à la hausse », ont expliqué les experts de Commerzbank.
Le Brésil, premier producteur et exportateur mondial de café, surtout d’arabica, a connu depuis le début de l’année son niveau de pluviométrie le plus bas depuis des décennies. Ce temps exceptionnellement sec intervient à un moment crucial du développement des fruits des caféiers, pouvant notamment les faire tomber prématurément alors que la récolte doit intervenir à partir d’avril/mai.
Pour ce qui est des cultures sucrières au Brésil, premier exportateur mondial, l’absence de pluie nuit au développement des cannes à sucre les moins matures, qui seront récoltées à partir de l’été. « Des dommages ont été causés aux cultures et nous prévoyons une récolte de 585 millions de tonnes de canne à sucre pour la saison 2014/2015, en baisse de 2% », a indiqué Kona Haque, analyste chez Macquarie.
Mercredi, la tonne de sucre a ainsi atteint 464,20 dollars à Londres, son plus haut niveau depuis deux mois et demi, tandis que la livre de sucre cotée à New York est montée jusqu’à 16,88 cents, son maximum en deux mois.
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