Coulisses – Vous aussi quand vous n’avez pas envie de prendre un dessert, vous vous repliez avec aise sur le café gourmand ? Et vous aussi une fois réglée la note, êtes vous étonné de voir afficher un prix forfaitaire qui correspond à la stricte addition des prix d’un café et d’un dessert ? Ingénieux stratagème pour pousser le sucré avec le café auprès de clients coincés, au début le café gourmand comportait un petit, voire deux petits bonus mouchoir de poche.
Taillé au rabot au début, le prix du café gourmand a aujourd’hui tendance à grimper, surtout quand il n’est pas fait maison. Depuis deux ans Métro, le grossiste de la restauration, propose à ses clients, des versions surgelées bien pratiques. Autour d’un euro pièce HT environ, il est logique de voir les prix s’envoler à 8 € sur les ardoises. Le pire, c’est que ce n’est pas si mauvais cette pâtisserie industrielle, juste trop standard.
Mais que reprocher au grossiste qui exauce les vœux de ses clients restaurateurs ? Et que reprocher à ces indépendants soumis au prix et à la pénurie de main d’œuvre en CHR ? Bref l’affaire est complexe. Ne tirons sur personne mais nous les consommateurs félicitons celui qui fait encore l’effort de se décarcasser. Il en reste. BoncafeParis a pour vocation de les mettre en avant.
[source : visite de l’entrepôt parisien de Bercy sur invitation de Métro le 16 octobre 2012]
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